Teréga
GNV et bioGNV : des atouts pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement et des territoires

GNV et bioGNV : des atouts pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement et des territoires

La décarbonation de la mobilité est un enjeu crucial pour répondre efficacement aux enjeux des transitions climatique et énergétique. Le Gaz Naturel Véhicule (GNV) et sa version renouvelable le bioGNV, composé de biométhane, offrent une alternative vertueuse immédiatement disponible et dans des conditions économiques comparables au diesel. De nombreux territoires ont déjà fait le choix du GNV, découvrez pourquoi.

GNV et bioGNV : le choix d’une mobilité en faveur de l’environnement et de l’économie circulaire

Pour répondre aux attentes environnementales, la mobilité de demain devra reposer sur un mix de carburants plus variés, locaux et moins carbonés. Dans cette optique, le Gaz Naturel Véhicule (GNV) se présente comme une alternative aux carburants traditionnels, car il est moins émetteur de particules fines et de NOx. Aujourd’hui, l’accélération de la production de biométhane (par méthanisation, méthanation, pyrogazéification…) permet même de se projeter sur le remplacement du gaz naturel par du biométhane. Le bioGNV permet ainsi d'aller plus loin dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre puisqu’il divise au moins par 4 les émissions CO2, NOx et particules fines par rapport au diesel.

Les atouts de la mobilité GNV et bioGNV

Les atouts de la mobilité GNV et bioGNV

Les véhicules GNV : un usage simple et économique pour les usagers

La motorisation GNV est une technologie mature qui peut être mise en place facilement. En effet, il existe déjà une offre de véhicules dans tous les segments de la mobilité (des véhicules légers aux véhicules lourds en passant par les véhicules spécialisés), disponibles à des prix compétitifs. Il est également possible de convertir au GNV des véhicules déjà en circulation (le refitting).

Par ailleurs, l’usage du GNV présente de nombreux avantages qui facilitent sa prise en main par les usagers :

  • une autonomie pouvant aller de 400 à 800 km suivant la taille des réservoirs à environ 200 bars,

  • des pleins réalisés aussi rapidement qu’avec du diesel ou de l’essence,

  • l’accès aux centres urbains grâce à la vignette Crit'air niveau 1 attribuée aux véhicules GNV (exigée en 2025 en zones ZFE),

  • des véhicules proposant un confort de conduite reconnu, avec notamment un niveau sonore de la motorisation divisé par deux.

Occitanie et Nouvelle-Aquitaine : territoires privilégiés du bioGNV

En 2020, 21 stations GNV étaient déjà installées sur le territoire de Teréga, un nombre qui sera multiplié par 3 d’ici 2024. Nous sommes engagés de longue date dans le développement de la mobilité bas-carbone dans le Sud-Ouest de la France, ainsi que dans la filière des gaz d’origine renouvelable. Chaque année, nous aidons des producteurs de biométhane à se raccorder à notre réseau de gaz, faisant ainsi grandir l’offre de bioGNV. Ainsi, si les ressources de biométhane d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine étaient entièrement dédiées à la mobilité, elles pourraient fournir 55 000 pleins de poids lourds par jour !

Comment bien préparer son projet de station GNV ?

Avant d’entamer le raccordement d’une station d’avitaillement, il est important de bien préparer votre projet : étude de marché, repérage des réseaux… N’hésitez pas à prendre contact avec les experts Teréga en amont de votre projet pour bien le dimensionner. Nous accompagnons les acteurs publics ou privés dans leur projet de station d’avitaillement GNV/bioGNV, de la réflexion à la mise en service.

Les étapes clés d’un projet GNV
Comment bien préparer son projet de station GNV ?

Pourquoi raccorder une station d’avitaillement GNV à notre réseau de transport de gaz ?

Dans les stations d’avitaillement grand public, le GNV se présente sous la forme de GNC (Gaz Naturel Comprimé). Le raccordement au réseau de transport de gaz vient exploiter la disponibilité de la haute pression (45 bars en moyenne sur le réseau Teréga), qui réduit les coûts électriques de compression d’un ratio de l’ordre de 2 à 2,5. Ainsi, une station GNC qui aurait l’opportunité de s’installer à proximité du réseau de transport, livrée à 40 bars au lieu de 4 bars et qui distribuerait environ 1000 tonnes/an (eq. 15 GWh PCS), pourrait générer sur 12 à 15 ans une économie équivalente au coût de la station elle-même (hors Génie-Civil).

Pour être raccordé au réseau de transport, un porteur de projet de station GNV doit obtenir un avis favorable de la part du régulateur (CRE) en application du dispositif de la loi d’orientation des mobilités du 12/2019 (loi « LOM ») et de son décret d’application du 06/2020.