Teréga
Infrastructures de transport, la sécurité passe par la prévention chez Teréga

Infrastructures de transport, la sécurité passe par la prévention chez Teréga

Parce que Teréga est un acteur du gaz responsable, nous faisons de la sécurité industrielle de nos infrastructures de transport une priorité majeure et permanente. Dans ce domaine, les accrochages à l’occasion de travaux de personnes extérieures représentent le risque industriel le plus important. Nous incitons donc fortement à la déclaration des travaux. Nous garantissons également une politique solide de prévention comprenant différentes mesures de protection spécifiques et un système de management de la sécurité. Pour réussir un pari ambitieux : « Zéro accrochage ».

Sécurité des ouvrages de transport de gaz, un enjeu majeur pour Teréga

L’ensemble de notre réseau de transport de gaz est interconnecté aux réseaux de transport adjacents ainsi qu’aux sites de production ou de stockage souterrains de gaz naturel. Il est optimisé avec six stations de compression. En fonction de leurs puissances, certaines de nos installations sont classées Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) à autorisation. C’est le cas de :

  • Barbaira ;

  • Mont ;

  • Lussagnet ;

  • Sauveterre de Guyenne.

En outre, les canalisations de transport sont concernées par la réglementation sur la sécurité des canalisations de transport de gaz combustibles, d’hydrocarbures liquides ou liquéfiés et de produits chimiques dits « Arrêtés multifluide ». Ce cadre réglementaire précise les dispositions techniques auxquelles sont soumis les ouvrages de transport de gaz : canalisations et installations annexes (stations de compression, poste de sectionnement, poste de livraison).

Ainsi, la sécurité de nos ouvrages de transport est une priorité absolue. Elle constitue même une valeur fondamentale et une exigence permanente, une composante essentielle de notre ADN.

Comment Teréga rend sa maîtrise des risques du transport de gaz efficiente ?

En matière de sécurité industrielle, nous ne cessons de renforcer nos processus de gestion des risques, en appliquant des standards reconnus, en développant de nouveaux process adaptés à nos contraintes et à nos exigences. Cela concerne à la fois l’ingénierie de sécurité industrielle, le risque naturel, le maintien des équipements, la gestion de crise…

La maîtrise des risques passe, en premier lieu, par des actions d’identification et d’évaluation. Une démarche que nous appliquons de la conception à l’exploitation des installations. Cette identification/évaluation s’effectue dans le cadre des études de dangers :

  • Soit en cas de projets de construction, de modification des canalisations ou des installations annexes. Elle définit les mesures adoptées pour réduire la probabilité d’occurrence et les effets des accidents. Elle précise aussi les dispositions prises dès la conception (mesures compensatoires) et lors de l’exploitation ;

  • Soit tous les cinq ans, une étude de dangers générique est réalisée sur la totalité de notre réseau, comprenant nos installations annexes. Remise à l’administration, elle présente les risques, les mesures de prévention et de protection mises en œuvre. Elle s’accompagne d’un programme pluriannuel de mesures compensatoires renforçant la sécurité des ouvrages dans les zones ayant notamment connu de nouveaux développements urbains.

40000

bornes et balises balisent notre réseau de canalisations de gaz

1,2 m

de profondeur d’enfouissement de nos canalisations de gaz sur les nouveaux projets depuis 2000

6000

chantiers par an environ sous notre surveillance à proximité de nos ouvrages

L’organisation du système de gestion de la sécurité (SGS)

Nos actions de prévention et de traitement des accidents sont également organisées au travers de notre système de gestion de la sécurité (SGS), qui vise à répondre aux exigences réglementaires.

Notre SGS regroupe notamment huit activités : 

  • l’organisation et la formation ;

  • l’identification et l’évaluation des risques liés aux phénomènes accidentels ;

  • la maîtrise de l’exploitation ;

  • la gestion des modifications ;

  • la gestion des situations d’urgence ;

  • la gestion du retour d’expérience ;

  • le suivi spécifique des points singuliers ;

  • le contrôle du Système de Gestion de la Sécurité,  les audits et les revues de direction.

Au travers de notre plan de surveillance et de maintenance (PSM), nous mettons également en place des actions d’inspection et de modernisation de nos infrastructures qui contribuent à assurer l’exploitation des ouvrages de transport de gaz dans les meilleures conditions de sécurité.

Nous effectuons des exercices réguliers dans le cadre de nos plans de surveillance et d’intervention (PSI), en concertation avec les services de secours, pour rester préparés à tout accident pouvant survenir. Ces plans définissent :

  • l’organisation ;

  • les méthodes d’intervention ;

  • les moyens à mettre en œuvre en cas d’accident ;

  • la coordination de nos actions avec les services de secours.

Risques d’accrochages de canalisations, Teréga mise sur le renforcement de la sécurité

Les accrochages de nos canalisations de gaz à l’occasion de travaux des tiers représentent un risque industriel majeur. Nous avons donc mis en œuvre une politique de prévention de ces accidents avec des mesures de protection particulières en réponse à la réglementation :

  • des balises et bornes pour un balisage du réseau et une identification physique de notre maillage. Elles font l’objet de suivis aériens et pédestres réguliers ;

  • une épaisseur de tubes souvent supérieure à la réglementation dans les zones rurales, pour anticiper l’évolution de l’urbanisation, et dans les zones à fréquence de travaux élevée ;

  • une profondeur d’enfouissement des canalisations supérieure au minima défini par la réglementation, depuis 2000 ;

  • des protections supplémentaires de canalisations aux traversées de routes, chemins, rivières et ruisseaux ;

  • un management de la sécurité et une prise en compte du facteur humain.

De plus, conformément à notre engagement d’acteur responsable, nous sensibilisons les professionnels du BTP, riverains et agriculteurs à la nécessité de déclarer ses travaux pour éviter les accidents. Nous opérons aussi des courriers d’information (26 000 courriers de sensibilisation par an environ) auprès des propriétaires dont les terrains sont concernés par des servitudes. 

Ainsi, chaque année nous répondons à plus de 20 000 demandes de projets de travaux (DT) et de déclarations d’intention de commencement de travaux (DICT).

Claire Saint-Macary

Nous réalisons les études réglementaires de dangers de nos 5 000 km de réseau de transport tous les cinq ans, pour que l’entreprise réponde aux exigences.

Claire Saint-MacaryResponsable du département sécurité industrielle