Teréga
Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) dédié aux marchés de l’hydrogène (H₂) et du dioxyde de carbone (CO₂)

Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) dédié aux marchés de l’hydrogène (H₂) et du dioxyde de carbone (CO₂)

En 2023, Teréga a lancé son premier Appel à Manifestation d'Intérêt dédié aux projets d'infrastructures de transport et de stockage d’H renouvelable et bas-carbone et/ou de CO.

Ensemble construisons le mix énergétique décarboné de demain !

Consultez les résultats de l'Appel à Manifestation d'Intérêt

En 2023, nous avons lancé un projet d’infrastructures dédiées au transport et au stockage d'hydrogène à l'échelle du Sud-Ouest, pierre angulaire de la dorsale hydrogène européenne. Par la suite, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé pour préciser les besoins en infrastructures hydrogène mais également en infrastructures dédiées au transport, stockage et à la valorisation du CO (CCUS). 

Découvrez les résultats de ce 1er Appel à Manifestation d'Intérêt et visionnez le replay du webinaire de restitution !

Pourquoi avoir fait le choix d’un AMI et à quoi sert-il ?

Pour concrétiser sa stratégie de décarbonation, l’Europe a procédé, en décembre 2022, au recensement des projets d’infrastructures H et CO susceptibles d’avoir un intérêt communautaire. À cette occasion, les projets portés par Teréga (HySoW, Pycasso et H2-Med BARMAR dans le cadre du consortium en place) ont reçu un soutien important de plusieurs dizaines de Parties Prenantes de notre territoire.

Teréga a alors décidé de lancer cet Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI), dans le but d’avoir une vision plus précise des besoins des différents acteurs régionaux, nationaux et européens en matière de transport et de stockage d’H et de CO. Les résultats de cet AMI nous permettront également de faire évoluer le design de nos projets pour répondre de la façon la plus optimale possible aux besoins des acteurs et des territoires.

Pourquoi avoir lancé un AMI ?

Teréga s’est appuyée sur plusieurs constats :

Les résultats de la consultation des acteurs de l’H₂ et du baromètre H₂

La première consultation nationale du marché hydrogène révèle que ce vecteur énergétique est identifié comme un levier de décarbonation des activités industrielles, au même titre que les solutions de captage, de stockage ou de valorisation du CO₂ (CCUS). Il est également fortement attendu dans la mobilité et pour la production d’énergie.

La consultation souligne aussi que la logistique est au cœur des préoccupations des acteurs : les infrastructures de transport et de stockage apparaissent comme essentielles pour assurer un approvisionnement en hydrogène diversifié, compétitif et sécurisé.

Pourquoi l’hydrogène et le dioxyde de carbone ?

Cet AMI porte en particulier sur les projets d'infrastructures d'hydrogène (H) et de dioxyde de carbone (CO).

L’hydrogène apparaît aujourd’hui comme un puissant levier de décarbonation et une composante essentielle de la souveraineté énergétique française et européenne. Ce vecteur énergétique pourrait constituer l’une des réponses à la problématique du réchauffement climatique.

La filière CCUS (Capture, Transport, Valorisation et Stockage géologique du CO) associée au développement de la filière hydrogène bas-carbone et renouvelable permettra d’accélérer la transition énergétique, de contribuer à la neutralité carbone, d’asseoir la souveraineté énergétique française et européenne de demain tout en maintenant et renforçant le tissu industriel local et français. C’est pourquoi Teréga s’investit dans le déploiement de ces filières.

Par ailleurs, le baromètre « les Français et l’hydrogène » publié en avril 2023 démontre que la majorité des Français perçoivent l’hydrogène comme un vecteur d’énergie d’avenir particulièrement utile pour réduire les émissions de carbone et renforcer l’indépendance énergétique de la France.

La définition d’un cadre pour le développement du CCUS 

Loin de s’opposer à l’hydrogène, plusieurs industriels envisagent les solutions de captage, de stockage et/ou de valorisation du dioxyde de carbone comme un complément au passage à l’hydrogène pour soutenir la décarbonation. Le rapport de l’ADEME a par ailleurs identifié le sud-ouest de la France, et en particulier la région Nouvelle-Aquitaine, comme l’une des 3 zones privilégiées pour le développement des projets CCUS. En effet, la région dispose de gisements pétroliers et gaziers déplétés du piémont pyrénéen qui constituent de potentielles capacités de stockage de dioxyde de carbone.

Les communications nationales de fin 2022 identifiant le CCUS comme l’une des quatre solutions de décarbonation nationale et le Net Zero Industry Act, la proposition de règlement de la Commission européenne, qui prévoit notamment d’accélérer la dynamique sur le stockage du dioxyde de carbone, fixent un cadre fort pour le développement de nouveaux projets de CCS et de CCUS en France et en Europe.

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